Le moment où la vie commence

Les chercheurs du Texas ont réussi à capturer le moment où la vie commence. On constate cependant qu'il est marqué par "l'étincelle". Lors du premier contact de l'ovule avec le sperme, des ions de zinc sont dégagés, ce qui explique cette brillance. Les chercheurs ont réussi à capturer cet événement à l'aide des marqueurs fluorescents.

Jusqu'à récemment, les experts ont mené des expériences similaires sur des animaux. On a en premier réussi à fixer l'explosion de petites étincelles  jaillies de l’ovule humain au moment du contact avec le sperme. Les chercheurs suggèrent que par l'intensité de la lueur, et par conséquent du dégagement de zinc, on peut apprendre à déterminer lequel des ovules est le plus adapté à la fécondation. La nouvelle technologie vise à aider les médecins engagés dans les technologies de reproduction assistée.

La découverte a été commentée par Theresa Woodruff, professeur à l'Université Northwestern (Chicago, États-Unis), l'une des auteurs de cette étude, une grande spécialiste en physiologie ovarienne. "Il y a un peu moins de dix ans on a réussi à découvrir pour la première fois la lueur des ovocytes chez la souris", explique Theresa Woodruff, - la découverte était très excitante. C'est tellement symbolique — une nouvelle vie commence par une «étincelle»! Nous espérons qu'à l'avenir, notre méthode sera utilisée pour la fécondation de l'ovule la plus adéquate. Cette méthode n'a jamais été utilisée auparavant en médecine pratique et en reproductologie pour trier le matériel biologique."

Aujourd'hui, seuls quelques cliniques parviennent à obtenir le résultat avec l'efficacité de plus de 50% lors de la réalisation de procédures de fécondation artificielle. Selon les experts, la raison de ce pourcentage de succès est la mauvaise qualité des ovules, les troubles de leur génotype.

À ce jour, de nombreuses cliniques permettent d'obtenir le résultat dans plus de 50% des cas dans le cadre de la fécondation artificielle. Selon les chercheurs, cela est induit par ovule de mauvaise qualité, les troubles de son génotype. Jusqu'à récemment, aucune méthode de sélection d'ovules n'a produit le résultat souhaité. La plupart des embryologistes ne sélectionnent les ovules que par des caractères morphologiques. Le médecin évalue les caractéristiques externes, détermine si la structure du zygote n'est pas modifiée et, s'il la trouve saine, la cellule est utilisée pour une fécondation in vitro ultérieure. Cependant, cette méthode de sélection ne conduit pas toujours au succès. À l'aide d'une nouvelle méthode d'évaluation de la qualité de l'ovule, les reproducteurs ont la possibilité de sélectionner les cellules sexuelles de la plus haute qualité, ce qui augmentera considérablement le pourcentage d'implantations efficaces.

La communauté médicale mondiale a salué les possibilités de cette découverte. Des critiques élogieuses sont associées au fait que les médecins ont reçu une méthode simple, moins chère et extrêmement efficace pour trouver une cellule sexuelle féminine qui sera subie à la fécondation et l'implantation par la suite. Jusqu'à récemment, les spécialistes n'ont pas eu d'outils permettant d'évaluer la qualité de l'ovule. On ne pouvait déterminer son aptitude qu'à la suite de la fécondation et du transfert de celui-ci. Si la grossesse est survenue, l'ovule a été sain. Les reproducteurs sont désormais en mesure de supposer à l'avance le succès de la procédure. La méthode augmentera beaucoup mieux l'efficacité de la fécondation artificielle, ce qui permettra que la plupart des procédures aboutira à la grossesse, et permettra aux patients de se débarrasser des tentatives d'implantation répétées et des expériences inutiles associées.