La Belgique fait partie des pays où la maternité de substitution n'est pas très répandue.
Dans tout le pays, seules trois cliniques belges ont une licence et pratiquent la maternité de substitution. En 20 ans de statistiques sur la question, le service n'a été mis en place que pour 200 familles. Une femme sans enfant est médicalement inéligible pour mener une grossesse à terme. L'incapacité est le plus souvent motivée par l'absence d'utérus ou par des pathologies incurables. Selon Candice Ottin, responsable de PMA - CHU Saint Pierre, plus de la moitié des demandes adressées à la clinique sont dues à de tels problèmes de santé. Dans ce cas, on prévoit une maternité de substitution gestationnelle, lorsqu'un embryon est créé à partir du matériel génétique du couple, puis transféré dans l'utérus de la femme pour le porter à terme. Les exigences en matière de santé sont bien sûr très élevées, car elles ont un impact majeur sur la grossesse et la santé du bébé.
Un aspect intéressant du choix d'une mère porteuse pour un couple qui est spécifique à la Belgique est qui doit être issue de l'environnement du couple et ne pas réclamer de compensation monétaire. Selon les informations officielles, environ 60 % des futurs parents trouvent une mère porteuse parmi les parents ou les proches. Selon Candice Ottin, la motivation est importante : une femme éprouve de la sympathie et aide sa famille à devenir complète. Il n'est pas légalement interdit de l'aider financièrement en payant les services médicaux, les vêtements, la nourriture et le logement. Cela inclut souvent une indemnisation pour la perte de salaire, les vacances, le transport, etc. Cette aide devient une récompense supplémentaire pour la femme car personne n'a le droit d'en contrôler le montant.